Questions à... Jean-Claude Mourlevat
Jean-Claude Mourlevat, (l'auteur de L'Enfant océan, La Rivière à l'envers, La Balafre,etc.) a accepté que la classe reproduise sur son blog des extraits des questions-réponses qui figurent sur son site (www.jcmourlevat.com). Nous le remercions très sincèrement, pour cela bien sûr, mais encore plus pour ses livres!
En attendant que des élèves se sentent le courage de poser eux-mêmes des questions à l'auteur...
A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
Pourquoi écrivez-vous ?
- Parce que je chante mal ! Ecrire est une consolation.
- Parce que c’est ce que je sais le mieux faire.
- Parce que je considère mes livres comme autant de cadeaux que je ferais aux gens que j'aime.
- Parce que j'adore inventer et raconter des histoires.
- Parce que c’est une façon de mettre de l’ordre dans le monde, de lui donner du sens.
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans votre métier ?
C’est, à chaque roman achevé, le sentiment que je suis vide, nul et à jamais incapable d’en imaginer un autre. Ça dure quelques semaines.
Qu’est-ce qui est le plus agréable ?
C’est trouver une bonne idée. Dans ce cas, je jubile comme si on venait de m’annoncer une formidable nouvelle.
Etiez-vous bon en français à l'école ?
Lequel de vos romans préférez-vous ?
Combien de temps mettez-vous pour écrire un roman ?
Que lisiez-vous quand vous étiez enfant ?
Quels sont vos auteurs préférés ?
Dino Buzzati (Le désert des tartares)
Paul Auster (La musique du hasard)
Cervantès (Don Quichotte)
Molière (Don Juan)
Collodi (Pinocchio)
Becket (En attendant Godot)
etc... La liste est très loin d'être limitative, ce sont les noms qui me viennent à l'esprit en premier.
Pourquoi écrivez-vous pour les enfants ? Est-ce plus facile ou plus difficile que pour les adultes ?
Je n'écris pas pour les enfants, mais pour tout le monde. Je ne pense jamais « enfant » quand j’écris. J’aime les contes parce que le petit enfant y trouve son compte, l'adulte aussi. Je m'efforce d'atteindre cette perfection-la. Au dos de mes romans, il est écrit : A partir de 10 ans, 11 ou 12 ans. Or, je ne connais bien ni les pré-ados, ni les ados et, oserai-je le dire ?, ils ne m'intéressent pas davantage que les bébés ou les personnes âgées.